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Comme tant d’autres artistes kinois, Isaac Mondele cherche l’inspiration dans son environnement proche : il trouve son matériau à portée de main, ce seront des clous rouillés, des tiges de fer tordues, du fil de fer abîmé. De tout cela, il fera des sculptures, à la simplicité apparente, elles semblent en mouvement, portées par un vent imaginaire. Ces clous et ces fils de fer portent la référence aux fétiches à clous du Congo, mais le message de l’artiste est que ses sculptures sont bienveillantes, elles guérissent, elles harmonisent, elles redonnent espoir à une humanité tracassée et malade.