Le questionnement à l’œuvre chez les artistes de la plate-forme BOMOKO est celui de l’humanisme, de l’humanité, de son essence et de sa trajectoire. J’ai été profondément impressionnée par ces artistes travaillant sans relâche, animés d’une passion inconditionnelle qui jamais ne leur fait lâcher le pinceau, le ciseau, le fer à souder. Cette passion impressionne d’autant qu’elle provient des abîmes d’une existence de sacrifices et de douleurs, d’où que le cri altruiste résonne fort et singulier. Il ne s’agit nullement d’une plainte, les chemins de croix personnels se trouvent sublimés par des œuvres à l’esthétique forte et tonique. Il n’y a pas d’art sans passion, et la passion est sans limite.

AFRICA BOMOKO soutient ces artistes, et les assiste tout au long de leur carrière. Peintres ; photographes, sculpteurs, leur talent est incontestable, et le dialogue continu entretenu avec eux les conduit à être reconnus par des amateurs, des collectionneurs professionnels, des galeries et des musées.

Le continent africain est porteur d’une myriade de cultures diverses, notre volonté est de respecter, nourrir et promouvoir cette diversité en apportant une forme d’harmonie : BOMOKO (« ensemble », en lingala). Les artistes de la plate-forme BOMOKO nous montrent une voie, celle d’un respect de soi et des autres, celle d’une dignité élevée au rang de vertu dans un monde cruel, égoïste et sans concession, où il s’imposerait pourtant que l’être humain fasse cadeau de son humanité à son alter ego vivant, et plus globalement à son environnement, à la Terre.