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Né en 1959 en RDC, Shula a traversé le long régime Mobutu, la transition vers le régime actuel, et la mondialisation dans tous ses effets… numériques. Le sujet de prédilection de l’artiste reste la politique et le vivre ensemble, mis en scène dans l’espace intersidéral et dans des espaces sidérants d’irréalité, où se mêlent dans des compositions fantasmagoriques des cosmonautes et leur fétiche ancestral, des corps décomposés à la Dali et leurs addictions modernes. L’irréalité apparente, non pour transcender la réalité, mais pour mieux la représenter. La reconnaissance internationale de l’artiste est acquise au travers de ses multiples expositions en Belgique, en France, au Royaume-Uni (Saatchi Gallery et Jack Bell), au Maroc, à Abidjan (Cecilia Fakhouri), à Kinshasa.